Un des principaux soucis des récifalistes est de nourrir leurs coraux.
Pour cela, ils cherchent à obtenir une abondante flore bactérienne dans leurs aquariums en élaborant des recettes maison (broyage de fruits de mer, etc.).
Bien que ces recettes ne soient pas dénuées de bon sens, elles cherchent à cibler les besoins réels des coraux, tel que le phytoplancton dont les coraux ont besoin (vitamines oméga 3, 6, 9).
Mais y arrive-t-on vraiment ?
Les méthodes classiques ne risquent-elles pas de contribuer à mettre en danger le cycle ?
- Montée de nitrites due au produit qui est très polluant.
- " Bloom bactérien " incontrôlable (phénomène de forte prolifération).
- L’utilisation d’un produit très polluant qui peut induire à tout moment une montée de nitrites, laquelle peut être fatale aux poissons comme aux coraux.
- Le bloom bactérien incontrôlé, pouvant être induit par ce genre de recette mal contrôlée, va réveiller les bactéries pathogènes.
Il s’agit d’un phénomène assez sournois et que l’on a du mal à identifier. Les « bonnes » bactéries peuvent très bien être prises d’assaut par les bactéries pathogènes plus fortes et plus résistantes.
Celles-ci sont très promptes dans leur mode de division par scissiparité et peuvent prendre la place des bactéries non pathogènes. Les coraux ont une résistance très faible face à ce genre de bactéries. Les dommages sont considérables puisqu’ils peuvent en mourir très rapidement, surtout en ce qui concerne les coraux durs.
Il faut donc, en plus du côté positif que peut apporter une recette « maison », prendre en considération les risques qu’elle fait courir à moyen voire long terme.
D’où l’intérêt de réimplanter régulièrement les bonnes bactéries dans l’aquarium récifal.
1) Nourrir ses coraux
En utilisant Microfaune Booster et Zoo Booster, les coraux vont être nourris. Pour cela, il est surtout nécessaire de distribuer ces deux produits en même temps, le soir. Ainsi, avec leurs polypes déployés, les coraux vont se gaver de ces aliments.
2) Nourrir la microfaune et les poissons de fond : mandarins, invertébrés…
Il est réducteur de penser que la microfaune va se contenter des déjections des poissons et des restes alimentaires non consommés par les poissons. Ce régime est insuffisant. Tôt ou tard, la microfaune commence par se faire de moins en moins nombreuse et finit par disparaître. Il est indispensable de lui apporter régulièrement une alimentation appropriée, afin qu’elle maintienne son activité principale qui est de réguler le taux de déchets, de déjections… Par effet boule de neige, le cycle ainsi mis en place va permettre aux autres habitants de l’aquarium de se nourrir : poissons de surface, pélagiques, poissons de fond, coraux…
Microfaune Booster utilisé seul nourrit à la perfection mandarins, crevettes, poissons de fond ainsi que tous les filtreurs et invertébrés. Dès la distribution, ces derniers vont se mettre en quête des microparticules diffusées par le produit.
3) Apport de bactéries vivantes non pathogènes spécifiques à l’eau de mer
Les bactéries vivantes non pathogènes spécifiques à l’eau de mer sont indispensables dans un aquarium d’eau de mer. Toutefois, elles peuvent disparaître rapidement voire être supplantées par des bactéries pathogènes (voir ci-dessus).
Il est donc primordial, pour conserver un biotope sain, d’éviter l’apparition de bactéries pathogènes.
Microfaune Booster permet d’y parvenir.
Microfaune Booster et Zoo Booster
Microfaune Booster et Zoo Booster doivent être utilisés en même temps. Pour cela, il est nécessaire de donner une quantité de Zoo Booster supérieure à celle de Microfaune Booster (environ 25 %).
Deux utilisations de Zoo Booster sont possibles :
- - En réimplantation : pour cela, la totalité du flacon devra être utilisée en 6 jours.
- - En entretien : une dose de 40 ml sera versée pendant un mois, tous les deux ou trois jours après extinction de la lumière, jusqu’à épuisement du flacon.
En utilisant Microfaune Booster et Zoo Booster l’aquariophile va, sans aucun risque, réintroduire des micronutriments et bactéries vivantes de grande qualité. Ce qui va nourrir tous les animaux de l’aquarium, notamment la microfaune, de façon naturelle : le retour à une aquariophilie biologique.
Source : ZebrasO’mag n° 20